on était à l’apéro, le vendredi soir et Jacques à dit, que c’était comme des fêtes de famille ...
Oui, comme une fête de famille où on retrouve les mêmes têtes, un peu moins jeunes à chaque fois, car ce week-end, c’est une fois par an. Mais c’est à chaque fois avec plus de plaisir.
le week-end s’annonçait comme le premier week-end d’automne, avec du froid et de la pluie. Mais une fois encore nous avons échappé à toute contrainte et nous avons pu profiter pleinement de ces 2 jours.
Le samedi, direction la vallée voisine, le Valgaudemar. C’est une autre valée encaissée du massif des écrins. Certains avaient revêtu leurs habits de plastiques pour rester étanche. les seuls goutes que ca a retenu, ce sont les go^tes de transpiration, car il n’a pas plus et il ne faisait pas froid. Donc ils sont du avoir chaud.
Laurent, Grand Organisateur, Maître de la Valsenestre, Grand cuisinier en chef, avait mis sa casquette de Grand Maitre cartographe pour nous trouver de jolies routes pour aller dans la Vallée voisine, sans presque mettre nos pneus sur la grande route, la route Napoléon.
Notre Laurent a ses habitudes, elles deviennent les notres. Le samedi matin, il y a la pause café. Au lieu de se faire à Bourg d’oisans, vu que nous étions de l’autre coté, la pause s’est faite à Corps. Petite ville étape sur la route Napoléon. L’été, c’est un flot continu de voitures, motos, caravanes, camping-car. Au mois d’octobre, il n’y avait que nous. Le temps d’un café en terrasse.
Nous avons ensuite remonter la vallée du Valgaudemar jusqu’au bout, jusqu’au bout de la route, là ou commencent les randonnées qui montent , montent. L’une d’elle vous amènera au refuge du Pigeonnier, vous serez accueilli par Olivier, gardien. Mais là, pour changer, Olivier était avec nous, en bas, sur son superbe side W650.
Nous avons pique-niquer au pied du voile de la mariée. En fait c’est juste une chute d’eau.
Au retour, les groupes partent dans tous les sens, c’est aussi une habitude. Certains se trainent lamentablement, d’autres attaquent à donf un col ou deux. Nous avons fait le choix d’échanger nos montures.
Et c’est comme ca que je me suis retrouvé au guidon d’une continental GT 650 jaune, attelée à un Joler2. Ceux qui suivent savent que je l’ai déja essayé. Mais cette fois-ci il était équipé d’une fourche à balancier. La conduite est un peu plus facile. Mais cette fois ci, j’avais une passagère et nous avons attaqué la route qui monte au sanctuaire de Notre Dame de la Salette. La route est aussi belle que le sanctuaire est moche. Un gros truc noir sans style, massif, posé en haut de la montagne.
Mais pèlerinage pour moi, car la première fois que je suis venu, c’était lors d’une wistade. Mais nous étions 5 à tout casser :D
Le samedi soir, toujours habituellement, nous avons pris l’apéro puis un bon repas léger en vue de la randonnée du dimanche. Un truc pas trop lourd, juste des sucres lents, des protéines, quelques fruits.
Saucisses et Alligot, le repas parfait à prendre ... après la balade et non avant !
Et on mange quoi après un alligot ??? du pain et des fromages, bien sur.
Et pour finir légèrement une tarte à la Tome du Carladez ou tarte à l’Encalat, à base de faisselle du Cantal..
Mais le dimanche, ca devait être petite balade tranquille, direction la cabane pour un léger pique-nique.
Alors le léger pique-nique, il n’est pas si léger que ca , mais il est super bon ! et pour le coup, durant la balade il tombe à pic (pas en bas).
On retombe sur les habitudes ... le dimanche midi, salade de pates. Donc on part en rando avec un kg (mini) de salade de pate , accompagné d’un gateau creusois.
le gateau était une tuerie. Depuis le temps que je vais à Valsenestre et que je déguste ce gateau cuit sur une tuile romane, c’est la première fois que je le trouve si bon .
Laurent, si tu me lis ... c’est bon, cette année tu avais la bonne recette !! après 15 ans, 17 édition, tu as réussi !!
cette année, il était fabuleux ce gateau.
Mais revenons à la randonnée du dimanche. C’était le bazar.
Les premiers qui devaient aller jusqu’au lac, ont été rattrapé par les plus rapide du 2e groupe qui ne devait aller qu’à la cabane. Les plus lent du 2e groupe eux,sont allés à la cabane, mais sont revenus par un autre sentier. Tandis que les premiers, accompagnés des plus rapides du 2e groupe se sont posés la question, dans le brouillard, au croisement entre le chemin vers le Lac Labarre et le chemin vers la cabane
"on continue ? on mange là ? on monte plus haut, on voit, on redescend et on mange les pâtes au gïte ? "
ne voyant pas les plus lents du 2e groupe et avec une motivation extra, tout ce monde a pris la direction du Lac, ne sachant pas quelle serait la météo tout la haut.
Et là, grandiose, magnifique, nous avons passés les nuages ! nous sommes sortis du brouillard , nous étions au dessus et là les montagnes sont apparues, toujours aussi majestueuses, grandioses, minérales. Les montagnes du massif des écrins, ses grands sommets.
Nous avons finit notre ascencion, soit plus de 1000m en moins de 3h pour déguster et avaler la très bonne salade de pâte et le succulent gâteau au bord du lac Labarre
En mangeant tout çà, après l’effort de la montée, je me suis dis que nous n’aurions pas pu faire le retour le ventre vide pour manger au gïte. Nous avions trop faim.
La redescente, si elle ne fait pas travailler le souffle, elle met à rude épreuve les cuisses et les genoux. C’est aussi dans la descente qu’on admire encore plus le paysage. Les nuages se sont éparpillés, le soleil de fin de journée nous réchauffe. La montagne est belle, la vallée de Valsenestre porte bien son nom. C’est une vallée profonde, étroite, entourée de grand sommets. et au bout ce petit hameau qui profite des derniers rayons de soleil. Que ces maisons profitent ... Car dans quelques semaines, le soleil ne les éclairera plus. Il passera derrière les montagnes.
Voilà, il est temps de rentrer, après les 28 degré et vent du sud du vendredi, le week-end assez doux, la chaleur du soleil de la montagne. Le retour se fera dans un froid glacial avec un vent du nord. Une boisson chaude et une crêpe me permettront de finir le voyage jusqu’à Lyon.
Alors encore une fois, Merci ! Merci Laurent, Merci Anne, Merci les ami de Laurent qui participez à l’organisation du week-end. Encore une fois il a été réussi d’une main de maitre. Tout était fluide, facile, agréable, bon, beau, sympathique, drole.
et aussi un clein d’oeil à ma passagère pour qui c’était une première de faire un si grand voyage moto, de participer à un week-end plein de motards (mais des motards pas comme les autres). Je crois qu’elle a aimé, la moto, les copains, la rando, donc tout le week-end.
Merci Laurent.